" Donner goût à la vie grâce à l'originalité "

Poèmes en vrac

Auteur: Lalouu

Un petit combo de tout ce que j'ai écrit depuis ma dernière publication. En ce moment j'ai de l'inspi alors j'en profite. Après, ce que j'écris reste du caca mais j'aime bien écrire.




I
Je ne suis qu’un champ de bataille
Qu’on aurait pillé cent fois
La rage au cœur et traces au corps
Je n’ai plus le contrôle de moi

Je sais je glisse en déraison
Mais je m’élance dans ton absence
Et les tranchées qui me parcours
Appellent ton nom en silence

Je me jette du haut de mon amour
Lui qui m’aura trainée si bas
Je hurle toute ma haine à la lune
Elle qui de toute façon s’en fout

Je balance tout mes sentiments
Depuis l’abime jusqu’au ciel
Que mon venin aille les faire chier
Tout ces vivants bien heureux

J’emmerde tout ceux qui respirent
Et qui partagent des rires grisants
En espérant qu’ils vont finir
Par s’arracher le cœur comme moi


II
Il n’y a plus rien qui m’inspire
Aujourd’hui tout part en lambeaux
Derrière mon écran je me cache
Et me réfugie par ailleurs

Je me dévoile, je me dénude
Je fais confiance et je me livre
Je perds pied et je vacille
Tout dégringole tout se fissure

J’aimerai que d’autres mains que les miennes
Arrivent parfois jusqu’à mon visage
Mais dans le mensonge qui m’entoure
Je ne sais lesquelles choisir

Je veux du vrai et du palpable
Un sourire et un visage
Pas grand chose je vous l’accorde
Mais tout cela m’est interdit

Alors je vais vers mon alcool
Et mes lames qui m’accompagnent
Car leur contact est bien réel
Je pars loin et sans retour

Peut-être aurais-je aimé un jour
Mais qui peut dire si mes larmes
Ne sont pas que des images
Intouchables comme mon âme

Alors je transperce ce cœur
Que je suis la seule à toucher
Avec ces lames qui m’éblouissent
Mais que j’accueille à bras ouverts

Je voudrais atteindre le ciel
Mais sans jamais y parvenir
Qu’il m’emmène où il le désire
A lui seule je m’abandonne


III
J’aurai voulu faire un poème
Un de ceux qu’on oublie pas
Un peut-être un peu bohème
Un qui ne serait que pour moi

Mais le crayon m’a trahi
Ce soir la plume est une lame
Peut-être a-t-elle volé mon âme
Je ne sais où elle est partie

Demain je serai presque morte
A moitié ivre hallucinée
Quelques drogues pour que je m’en sorte
Derrière des écrans de fumée

Et je souris à la mort
Rien ne peut m’en empêcher
Je suis toute seule dehors
Et j’attends son dernier baiser
 

IV
C’est un cadeau, c’est de l’amour
Mais n’en parlons pas c’est secret
Quand personne ne sera autour
Tu pourras le déballer

Elle est jeune, elle est forte
A du sang vif dans les veines
Le courage que personne ne porte
Et pour l’instant pas de peine

Mais ce soir un seul éclat
Celui de la lame sur sa peau brune
Elle la plante dans son bras
Son seul témoin est la lune

Et le sang pisse comme sa haine
Elle se déchire, elle se libère
Toute sa résistance est vaine
Au départ c’était son père


V
Je rêve de trêve avant que je ne crève
Si ma vie est fade, lui il est ma sève
Si elle est cette Eve, suis-je l’Adam de ses rêves
Je cours, je vole, personne ne me l’enlève

Elle est mon île, mon idylle et même mon ciel
Si je ne peux la voir, que l’on m’arrache les ailes
Elle est mon espoir j’ai peur que l’on m’arrache à elle
Je ne veux sur son visage aucune trace de rimmel

Je suis embarrassé et ses lèvres je veux les embrasser
Ne pleure pas mon Eve, je veux te protéger
Mon cœur est lourd et ton sourire si léger
De ton amour ma reine je suis le prisonnier

Si je peux choisir une reine soyons enchainés
Que le temps seul soit notre geôlier
Que nos chaines ne soient que cet amour déchainé
A jamais sur cette terre nous serons liés




VI
So, elle est belle quand elle pleure
Et moi je prie pour elle
Elle me brise le cœur
Quand à l’aide elle appelle

So, elle est belle quand elle danse
Et moi j’ai peur pour elle
Quand ses gestes de démence
Lui arrachent les ailes

So, inconnue trop fragile
Quand tu t’immobilises
Un seul pied sur le fil
Mon âme se cristalise
  

VII
Des fois j’aimerai mourir pour voir comment ça fait
Cela pourrait être un drôle de voyage
Le monde est une sphère mais moi je tourne carré
Au lieu de les tourner je brûle toutes mes pages

Je joue avec le feu, caresse les étoiles
Je me ronge peu à peu, je crache sur la toile
Hamlet regarde tes pieds je parle à ton fantôme
Je n’ai pas de palais seulement un toit de chaume

Je t’en prie regarde moi je flotte sous la terre
Je me nique la voix prisonnière des ses pierres
Si un jour le hasard voulait que tu me vois
Non ce n’est pas de l’art je te pleure tout bas

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