" Donner goût à la vie grâce à l'originalité "

LAPIN

Bistouille bande de visiteurs inkoruptibles! Et bienvenue dans l'univers lapinesque fait de poèmes, de dessins, d'un ukulele et surtout de rêves psykékosmik


Berlingot

Berlingot
C'est super dément
Et les marmots
Ils ont plus de dents
Dans leur maison de retraite
Ils font la fête
Ils mangent des tarte tatins
Parce qu'ils ont faim
Avec du caramel
Et des camels
Sur la route
Ils projettent
Des jeux scouts
et mobylettes
 
 
Freud a bu

Je vole dans les nuages
Et dis bonjour aux moutons
Qui me montre plein de pages
Sur des tutos pour les cons
Je leur lance une savate
Qui trainait sur l'arc-en-ciel
Et j'installe ma cravate
Et mon brushing avec du miel
Je me suis dit "si j'allais voir Dieu"
Et suis tombé sur un âne
Qui cherchait le milieu
Entre une carotte et sa canne
Il m'a dit "sale bourrique !
Je suis trop vieux pour les flics
Je te vole et je me tire
Ou tu me cogne et je tire"
Je lui donne un lapin
Qui se trouvait sur mon chemin
Et partit en caleçon
D'un jaune-vert-turquoise-marron
Tout en chantant une chanson
Enchanté de champs de champignons
Et de chapeaux chopés sur des chats
Charmants et chiants

Curieuse

Hurlant sur les plaines
Tu susurres tel un fantôme
Tu t'effiloches comme la laine
Rejoint le cœur de tes paumes
Écoute la chaleur de la fourrure
Sent la respiration du désert
Regarde l'ombre d'une dorure
Remarque l'odeur de l'air
Observe les rougissement
D'une timide petite fleur
Espionne le déplacement
Du colibri chasseur
Ressent la vie qui t'entoure
Libère la curiosité en toi
Tu n'auras jamais fait le tour

Souviens-t'en, rappel-toi

Ville de l'eau noir

Clopi, Clopant

Sur les pavés du temps

L'orage se trémousse

Sur les voitures qui toussent

La ville a froid

Sur le goudron chaud

Il n'y a que toi

Et quelques lève-tôt

Les égoux avalent le regard des gens

Les ruelles sombres font peur aux enfants

Les lampadaires sont roi

Dans leur ronde de lumière
Et protègent avec foi
Les corps qui èrent
Seul la petite fleur
Sur le bord d'un balcon
Regarde les cœurs
D'un amour de pigeon

Blizzard

 O blizzard
M'entends-tu ?
Je te cherche au hasard
Mais tu te terre et te mue.
Tu recouvres les plaies .
Tu soulages les raisons.
Tu t'oublies l'été
Et te perd dans les saisons.
O blizzard
Couvre-toi, il fait tard
De ton doux manteau blanc.
Couvre ta frimousse d'enfant.
Tu t'amuses et sourit
Dans le vent effréné, tu ris.
Dans ce manège d'onde blanche,
Tu rallonges tes manches
O blizzard
Après toi le silence
Une nature sans bazar
Un désert immense
Un rayon éblouissant
Un calme ennuyant
Je te rejoins dans le vent

M'entends-tu maintenant ?

La route de la vie

Vis ! Va, la vie !
Et puis sourit
A côté des fleurs éphémères
Juste au bord de la mer
Qui te charrie des mots
Des mots plein d'envie
Transforme les mots de trop
Et fais-en des confettis

Vis ! Va, la vie !
N'attend plus sur le tapis
Et rejoint le bonheur
Tu n'as pas à avoir peur
Il est là dans ton cœur
A te tendre des fleurs
Regarde vers l'infini
Va vivre ta vie !

REVE D'UN ETE SUCRE

La plage semblait un nappage de sucre en poudre
Et les galets, des choux à la crème
Faits par un apprenti pâtissier
Car aucun n'avait la même forme
Et ils étaient trop durs pour être mangés.
Les gens semblaient s'étaler du caramel liquide
Pour que le caramel cristallise au lieu que ce ne soit
Le dos des gens qui finissent par se pimenter.

 
CHANSON IMAGINAIRE

Usant la fuite de la pensée
Poursuivant un monde de fée
Tu suit une escapade
Où il n'y a pas de fade

La vie est un rêve
Où tu ne décides rien
Il n'y a pas de trêve
Mais il y a une fin

Vie petite mousseline
Rattrape le fil qui s'envole
L'amour que t'imagine
Retrouve la liberté du vol

Court sur les nuages
Imagine à ta faim
Ta pensée est sage
Et tes doigts sont pleins

La vie est un rêve
Où tu ne décides rien
Il n'y a pas de trêve
Mais il y a une fin

Les moutons sont fous
Ils crachent du tonnerre
Le vent te tient debout
Ta peur se met à terre

La liberté d'un rêve
T’emmène au bout du temps
La réalité s'achève
Devant tes ailes dans le vent

La vie est un rêve
Où tu ne décides rien
Il n'y a pas de trêve
Mais tu peux décider la fin


PARTIR...

Partir suivant le flot marin

Partir naviguer sur un nuage

Partir sans penser à la fin

Partir sans songer à l'âge

Partir voir le monde s'ouvrir

Partir sentir le vent contre ses joues

Partir pour de plus beaux souvenirs

Partir avant de devenir fou

J'ai fini de rêver par la fenêtre

L'aventure demande tout mon être

J'ai pris mes chaussures et des gâteaux

Monde inconnu me voilà bientôt


AU FIL DE LA VIE


Petit équilibriste

Petit artiste

À pas de velours

Rêvant seul le jour

D'un fil infini

Tu quittes ton nid



Même si le fil vibre

Ne perds pas l'équilibre

Le vent peut souffler fort

Les dangers sont dehors

Mais la vie s'y épanouit

La beauté sort la nuit



Tu veux simplement la rencontrer

Au bout du fil, cette contrée

Perché, tu en rêves

La douceur de ses lèvres

Les fils dans ses mains

Ton fil a bien une fin



Cette fin est sûrement proche

Sort la colombe de ta poche

Mais l'oiseau perché tombe

Tout tes espoirs fuit en trombe

Tes pieds ne touchent plus le fil

L'horizon n'est plus sur tes cils



Tu regardes enfin en bas

Elle te regardait, elle était là

Te voyant voyager sur ce trait

Tu te sent bête, elle t'aimait

Cette contrée était juste ici

L'oiseau perché a trouvé un nouveau nid


SCIENTIFIQUEMENT MUSICAL

Les notes, stockées par le casque,

Se déversaient par les entrées latérales

Pour rentrer dans ma tête.

Mon cerveau tombait sur le côté

De mon crâne aussi dur qu'une coquille d’œuf

Comme si la science d'Einstein venait de me parvenir

Mais seulement en son poids.

Ma tête, penchée par la formule E=mc²,

Se posait contre la surface transparente, froide mais rigide

Qui borde les allées du siège du bus.

Mes yeux tombaient, Newton s'y mettait.

Une nouvelle chanson passait sur mon ipod,

Elle s'appelle Morphée.

LA MORT D'UN REVE


Je vis un rêve trop réaliste.
Vacillant, flottant, tel un équilibriste.
La vie devient floue.
On doit me prendre pour un fou.
Les regards, les mouvements, tout s'en va.
Ça y est, je suis ventre à plat.
Je suis tombé dans les ténèbres, dans l'oublie.
J'ai perdu la peur, j'ai perdu l'envie.
J'ai perdu la douleur, j'ai perdu la vie.
J'ai perdu la vue, j'ai perdu l’ouïe.
Il n'y a plus que cette voix dans ma tête
Qui m'appelle et me répète
Mon nom sans relâche
Ce doit être un rêve, je trépasse.

FESSE KIT PELE

Tes rebondies
Il s'accroupit
Jaguar bondit
T'as pas de répit

Interstice
La malice
L'artifice
L'ile maurice

Clair de lune
Baleine blanche
C'est la une
Du dimanche

Arrière-train
Tout moelleux
Tout heureux
C'est la fin

18 commentaires:

  1. surtout leur schéma de reproduction. ça rentre comme papa dans maman.

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  2. Oulala! Ca m'émoustille tout ça!

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    1. je suis un sex symbole des loutres

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    2. Ho oui au moins ça. Pour ma part je suis plus a l'aise avec les poulpes ^^

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    3. la dernière fois, j'avais un tenatcules coincées dans l''oreille, ça mas un peu vacciné.

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    4. tu n'es pas doué, c'est tout. Il faut de la pratique pour métriser le poulpe.

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    5. bah ouais...mais je préfère le poilu au visqeux.

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    6. Tous les gouts sont dans la nature mon choupinou <3

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    7. surtout le goût chocolat.
      Parce que c'est bon.

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    8. Le chocolat c'est la vie! Si t'en as plus tu meures!!!

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    9. c'est comme les poumons !


      LE CHOCOLAT EST UN POUMON MA GUEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULE !!!!!!!

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    10. Wesh!! Toi-même tu sais seigneur! Si, si la famiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile!!

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    11. la famille des poumons auuuuuuuuuuuuuuuuuu
      chocolaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat !!!!
      MEEEELOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!

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